Les nids des abeilles
Les photos et les vidéos présentées ici ont été prises dans des ruches que j’ai construites moi-même, en utilisant le modèle de ruche commercial que j’ai modifié en y ajoutant une isolation améliorée en roseaux.
Selon les résultats de recherche de Tom Seeley, expert en abeilles, une colonie d’abeilles sauvages d’un volume de 36 litres peut prospérer dans une cavité naturelle d’arbre sans apiculteur. Les ruches traditionnelles ont des espaces intérieurs bien plus grands que nécessaire pour l’apiculture naturelle. Ces espaces doivent être remplis et chauffés par les abeilles. Ils servent principalement pour obtenir un rendement de miel maximum pour l’apiculteur. Bien que je puisse et veuille récolter suffisamment de miel de mes ruches pour mes besoins, ce n’est jamais notre but.
La construction des alvéoles dans la tour d’abeilles
Les images ci-dessus montrent une vue de dessous des alvéoles dans différentes tours d’abeilles, prises avec mon iPhone. L’image de gauche montre la construction des alvéoles dans une tour d’abeilles vue le 26 juin 2022.
L’image de droite montre une vidéo de la tour d’abeilles, datant du printemps 2023, vue dans la réserve naturelle de Villers-sur-Mer.
Ces images seront complétées au fur et à mesure, car il est très intéressant de suivre la construction de ces nids d’abeilles sans trop déranger les abeilles
Comment l’essaim évolue-t-il avec la température ?
Dès que les températures descendent à -10 ° C ou moins, une colonie d’abeilles mellifères commence à se regrouper en grappe afin d’économiser la chaleur et de protéger la reine. Ce mécanisme de survie réduit la surface de la grappe d’abeilles et donc l’exposition extérieure à l’air froid. À environ -4°C, la colonie d’abeilles a un taux métabolique très bas. C’est pourquoi elles consomment le moins de réserves alimentaires par rapport à d’autres températures. Les chercheurs ont constaté que les habitations bien isolées consomment beaucoup moins de miel que les systèmes de ruches traditionnels qui ne sont pas isolés de l’extérieur.
Dès que les températures descendent en dessous de -4 degrés Celsius, les abeilles à l’intérieur de la grappe se mettent à vibrer avec les muscles de leurs ailes afin de produire de la chaleur et de maintenir l’intérieur de la grappe au chaud. Les abeilles situées sur le bord extérieur exposé de la grappe restent en grande partie calmes et agissent ensemble comme une couche isolante. L’abeille ne fait aucune tentative directe pour augmenter la température ambiante de la ruche. Ses actions visent à maintenir une température viable à l’intérieur de la ruche, en mettant l’accent sur la protection de la reine. Plus il fait froid, plus le besoin en provisions est important et plus la demande en énergie est élevée, car les abeilles tentent de maintenir la température interne de la ruche à un niveau acceptable.
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